Les groupes de parole, partie 1.

Avant toute chose, pour votre culture générale, il faut absolument que vous regardiez cette photo de yak. Car il a la class, le swag, il sera toujours mieux coiffé que vous et il découle une élégance rare de son côté émo qui a mal à son âme.
Etre coiffé comme un yak devrait être un compliment. Je serais heureuse qu’on me dise que je suis coiffée comme un yak.

Bref.

Une psychologue de l’Hopital de jour m’avait dit que je devais obligatoirement participer à leur activité de groupe de parole car « ça me ferait du bien ».
Je suis tout à fait pour ce genre de groupe quand il s’agit de familles de malades voulant échanger des conseils. Par contre, « entre malades obligés d’y aller », excusez-moi mais .. bof.

C’est une consultation de psy avec un public. 
Du coup me forcer a y aller, quand je n’ai pas envie de déballer ma vie en public, ça ne sert pas à grand chose.

Je trouve très sincèrement que les conseils devraient aussi venir de pairs-aidants, Mais il n’y en avait aucun.

C’est épuisant et ça me fout le cafard pendant quelques heures car au final ça me rappelle que, oui, je suis malade.

Conclusion : Un groupe de parole, quand c’est obligatoire et pas très bien encadré, ça fait + de mal que de bien.

2 Comments

  1. LiloMiska
    18 mai 2017

    Ton blog est super chouette et utile
    Il est drôle, et vrai, et il fait réfléchir, relativiser, et mieux comprendre ce qu’est la schizophrénie…
    Enfin voilà, j’ai presque lu tous les articles ^^
    Bonne continuation

    Répondre
    1. Bouclette
      22 mai 2017

      Merci pour ton commentaire, je suis au moins utile pour quelqu’un 🙂

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *