Le terrain favorable

C’est pas facile de changer de plans, d’abandonner des projets dans lesquels on a investi beaucoup d’energie et sur lesquels on s’est appuyé une grande partie de sa vie pour continuer à avancer.

Mais tel un petit singe qui avance de liane en liane, ou une princesse qui avance de mec friqué en mec friqué, rebondir et percevoir la vie imprévisible comme un challenge plein de rebondissements aide garder la tête hors de l’eau.

La vie n’est qu’une farce.

 


Une promotion.

Suite à mes soucis de santé et aux effets secondaires (dyskinésie) dus à ma prise de neuroleptiques longue durée, la psychiatre a suivi l’avis du généraliste et a décidé de réduire mon traitement médicamenteux de moitié, puis de voir comment ça se passe.

D’un côté j’ai envie de crier youpi ! D’un autre je suis morte de trouille.

Avec la moitié de médicaments en moins, faut pas se leurrer, il va y aller freestyle l’autre chapeauté.

 

Clin d’oeil à mes années passées dans la capitale. Quand l’employeur remboursait le pass navigo, c’était chouette. La file pour le recharger, un peu moins.

Lien entre santé mentale et santé physique

J’ai au maximum 2h d’activité par jour.
Par activité je ne parle pas de sport mais bien d’aller traîner 2h dans l’hôpital de jour, ou de faire une lessive ou de m’occuper de Bouclette junior après la crèche. Mais c’est déjà de trop, j’ai chuté. Boum. Au milieu de la cuisine.
On aurait pu le voir venir avec ma dégaine de zombie, mais j’avoue que je pensais que ça s’arrangerait tout seul un jour.

Mon corps a dit STOP J’EN PEUX PLUS CIAO !

2 heures c’est trop. 2h d’efforts pour rester ici dans le réel, cumulées aux fuites d’énergie dues à ma « suractivité psychique », combinées à la diminution de mes rations de nourriture au fil des mois à cause de ma peur de mourir en mangeant. Sans parler de la nervosité continue.

Les clichés du toubib ne m’ont évidemment pas été épargnés, c’était pas cool… Mais on commence à en avoir l’habitude par ici.

Conclusion : Me voici donc avec 8 de tension, position horizontale obligatoire, à boire du coca et à tomber dès que je me lève.
SU-PAYR. (Hé ! je sépare les syllabes comme l’éducatrice du cattp :D)