Le soutien familial #2

L’acceptation de la maladie est un combat. Réussir à positiver, à accepter une vie différente de nos attentes d’antan. C’est du boulot plein temps version cdi.

Et puis survient l’inattendu second combat, aka l’effet kiss cool : celui de devoir faire accepter, également, la maladie à ses proches. Et bien croyez-le, c’est encore plus difficile!

Mais heureusement, à côté des difficultés quotidiennes, j’ai une mère si compréhensive sur qui compter.

Bienvenue à l’HDJ.

J’ai intégré une structure de santé mentale.

J’ai donc été confrontée à ce fameux souci, à propos duquel j’avais déjà fait un article : mélanger toutes les pathologies, Ce n’est pas toujours une bonne idée.
Tous ceux qui sont bien ancrés dans le réel nous prennent pour des fous. Donc même en nous imaginant a l’abri dans cette structure et bien il y a un gros rejet et ça fait mal.

Autant vous dire que j’ai été assez mal accueillie.

À suivre.

La Boris party.

Mon état général décline à force de toujours puiser dans des forces que je n’ai pas. Je m’enfonce. Résultat : Hallus, voix, angoisses et plante-attitude.

Ce qui me crève c’est que mon entourage ne prenne pas en compte mon état de santé et attende de moi que je réagisse « normalement » face aux efforts à faire dans la vie de tous les jours.

Vue de l’extérieur, comme j’ai toujours mes deux jambes et mes deux bras, on ne me prend pas au sérieux lorsque j’avoue mes difficultés.
D’ailleurs, la carte de la paresse est souvent utilisée pour les désigner. C’est la malédiction des maladies mentales. Ce que les gens ne voient pas n’existe donc pas.

S’il y a une personne souffrant de schizophrénie dans votre entourage, ne soyez pas trop durs avec elle, vraiment. On a l’énergie d’une personne de 92 ans..

Bref, Boris (alias ma schizophrénie) s’éclate, j’espère remonter la pente, avoir du répit, mais je n’ai pas encore trouvé comment.