Conseils à l’entourage

Ce qui est difficile pour l’entourage c’est de faire face à une situation qui semble sans solutions.
Au début ils essaient de soutenir et conseiller voire même de réconforter, mais ils se fatiguent vite en voyant qu’au fil du temps les mêmes soucis persistent et que leurs conseils n’y ont rien changé. Ils se sentent inutiles et sont blasés.

C’est toujours la même chanson qu’ils entendent, les mêmes plaintes, et devoir toujours répéter les mêmes conseils en boucle sans jamais voir de changements arriver c’est lassant. Au bout d’un moment ils ne le font plus.

Et c’est là que le cercle vicieux  commence.

N.B : Dans ce dessin j’me suis mise en mode Clette-bou la rappeuse. Je ne recommencerai plus, promis !


6 Comments

  1. Isabelle D
    8 septembre 2017

    Grand merci Bouclette !!! C’était juste ce que j’avais besoin d’entendre aujourd’hui…
    Hier soir, après x démarches pour mon fils, j’avais l’impression de porter 2 poids lourds sur les épaules et que toute l’énergie positive emmagasinée pendant mes vacances était en voie d’être consommée une semaine après la rentrée…
    Continuez à nous faire sourire et à nous donner des forces !

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  2. Dandé
    8 septembre 2017

    Pour moi aussi, ça tombe juste au bon moment ; je suis fatiguée d’être un soutien, d’entendre toujours les mêmes choses. Ce n’est pas sur les épaules que j’ai l’impression d’avoir un poids, mais dans mes chaussures, l’impression d’être clouée au sol, je n’avance plus.
    Alors, sourire, ça fait un bien fou. Merci.

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  3. Sebti nanou
    9 septembre 2017

    Oh merci bouclette,ca arrive au bon moment !je me sentais si impuissante donc de plus en plus fragile ..la c est bon ,ca m a réchauffé le coeur ☀️☀️☀️

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  4. Copper Lebrun
    10 septembre 2017

    Oui Bouclette, je confirme, les gens ne réalisent pas à quel point le fait d’être à l’écoute, de permettre à la personne de s’exprimer (… et je ne parle pas forcément d’un « psy », j’ai même du mal à comprendre le concept pour être franc) est un soutien moral pour cette personne, et peut lui permettre de reprendre le dessus et de ne pas craquer… s’il elles le savaient, je pense que les personnes accompagnantes aussi se sentiraient moins impuissantes face à la souffrance psychique de leurs proches ! Parfois il faut « juste » ça !

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  5. Copper Lebrun
    10 septembre 2017

    Et puis en plus c’est « permis », vous avez le droit de vous sentir seule et abandonnée (sans qu’on vous fiche à l’hôpital psychiatrique non plus) ! L’expérience de la faiblesse n’est pas un crime !

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  6. Val
    1 novembre 2018

    Je suis parent, je suis aidant, en pleine session ProFamille.. je lis, j’entends, j’apprends, je comprends de plus en plus et de mieux en mieux… Et pourtant je reste démunie devant la souffrance de ma fille & ses idées délirantes à mon encontre : Elle se sent en danger. Je l’ai été.. Le suis-je toujours ?
    Sa vie sociale est éculée, la mienne s’est étiolée & Je la passe à arrondir les angles. Dédramatiser, relativiser, rassurer, expliquer, destigmatiser… # … souvent frustrée, mais (encore) debout.

    C’est par ProFamille, il y a juste un mois, que j’ai découvert ton blog, Bouclette. J’encourage ma fille à le découvrir aussi. Mais sans doute son ‘défaut d’insight’ l’en empêche. Elle a 24 ans & (dixit) une « VDM ».

    Je suis parent, je suis aidant.. un humain avec ses faiblesses. Chacun trouve son bâton pour s’appuyer et continuer d’avancer.. alors j’Inspire, J’expire…. Je Respiiiiire… Respiiiiiiire.
    … La maladie n’est pas livrée avec un mode d’emploi.. Le tsunami ravage notre vie aussi & notre Amour de parent ne suffit pas toujours à balayer vos douleurs.
    Alors MERCI, oui MERCI de nous éclairer sur vos ressentis d’une façon si concise. En pointant nos lacunes, tu nous aide à les ‘réparer’.

    Je te lis ‘absente’… J’espère que tu tiens le coup. BIG HUG Miss… BIG HUG !

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