Je passe énormément de temps « dans la lune », « dans le gaz », à « caler ».
De l’extérieur on ne devine pas ce qu’il se passe là dedans, on voit juste une plante immobile dans un canapé, mais de l’interieur je suis engluée dans le magma de mes pensées, envahie par des sons et des flashbacks (in)directement tirés de ce que j’ai vu/entendu les derniers jours.
Comme submergée par l’écho de ma mémoire .
Et c’est donc là que part toute mon énergie, dans la suractivité psychique incontrôlable.
Récemment j’ai revu Mary Poppins, parce que je ne peux regarder que des films gentillets sans violence quelconque. Résultat ? Mon cerveau s’en donne à coeur joie.
Le positif dans tout ça, parce qu’il faut bien en trouver, c’est que je vis des experiences que personne ne peut vivre.
Et oui, j’ai rencontré mes stars préférées et j’ai même dansé sur les toits de Londres avec Bert.
I did it.
Le négatif c’est que cela me semble plus réel (et agréable faut le dire ) que la réalité. J’ai tendance à + m’investir dans ce qui se passe dans ma tête que dans le monde qui m’entoure et tout à coup mon corps ne répond plus. Tout se passe dans le ciboulot.
Et quand ça commence, c’est incontrôlable, je reste coincée dans ce qu’il se passe là dedans, je ne peux plus bouger et ça peut durer des jours.
30 août 2017
Ah… Les rêveries éveillées…
J’adore ça, même si ça a tendance à renforcer ma déréalisation au quotidien. En fait sans la photo, je crois que j’en oublierais de manger, de boire et de dormir.
On a vécu des choses dans nos songes que personne ne peut imaginer. Parfois nous sommes des héros, parfois de simples quidams faisant des rencontres hors du commun, parfois des malédictions tombées du ciel… Personnellement je passe souvent par tous les états possibles et imaginables avant de réémerger dans la réalité.
Et ce retour à la réalité me parait souvent terne, gris, sans saveur.
Heureusement, avec la photo, j’ai trouvé mon truc pour ne pas trop me plonger dans les abysses du rêve..
Bref, super billet, Bouclett3 ! 🙂
30 août 2017
Hello Bouclette !
Je n’ai pas ces symptômes là ou peu, mais je comprends bien le calvaire que c’est !
Merci pour ton billet.
5 octobre 2017
Wow, c’est assez impressionnant…Est-ce que ça peut arriver dans n’importe quelle situation, comme par exemple en conduisant ? Si oui, ça doit être compliqué pour planifier la moindre activité qui demande de la concentration, j’imagine ?
5 octobre 2017
J’ai mon permis mais n’ose pas conduire par peur que cela m’arrive pendant le trajet.
J’ai du mal a me concentrer plus de 20 secondes sur quelque chose (idem séries, film, livre, emploi..) donc je suis – pour le moment – vouée à ne rien faire et à me faire conduire partout comme une assistée ;-/
Trop peur de faire un accident et de blesser quelqu’un..
7 octobre 2017
Y a pas de honte à devoir se faire conduire ! (Même si il y a des cons pour le penser) Après tout, c’est ce qu’on fait quand on prend les transports en commun !
Dans tous les cas, on a de toute façon pas trop le choix : il faut faire avec le cerveau qu’on a…Pis danser sur les toits de Londres, c’est quand même carrément la classe
8 octobre 2017
Hahaha, Zèbrelle, je t’aime 😀
8 octobre 2017
Tout le monde ne peut pas conduire !! Pour moi ce serait dangereux, je ne comprends pas les règles sociales implicites, je crois que tout le monde respecte les codes à la lettre.
Je ne pourrais le faire que s’il n’y avait que moi sur la route, probablement.
8 octobre 2017
Je me sens moins seule du coup !
13 octobre 2017
Un jour tu y arrivera Bouclette, moi j’ai eu mon permis à l’armée à 23 ans et je n’ai conduit qu’à 30 ans^^
J’ai eu trop peur au début mais maintenant conduire c’est comme marcher 🙂
Mais bon en ville je flippe c’est clair, j’ai mes parcours, je n’aime pas l’inconnu et je flippe que ma vieille tuture tombe en panne…
J’habite à la campagne, j’ai oublié de le préciser
13 octobre 2017
Merci sioux, c’est très motivant 🙂
Et merci pour ton tip !!!!!!!! <3