Petit guide de survie : faire face au rejet

Le rejet familial n’est pas qu’une sombre légende.
Je ne vis pas dans une ‘famille du bonheur’ dans laquelle règne compréhension et entre-aide.
C’est toujours l’âge de pierre. « Grouf elle être différente grouf, nous rejeter ça et nous rester entre gens normaux et faire du feu ».

Et vous n’aimeriez pas qu’on vous le fasse, pas vrai ?

Donc s’il vous plait, ne soyez pas le cro-magnon d’un autre malade : invitez ! Cotoyez ! Téléphonez ! Contactez comme vous le pouvez mais surtout, ne rejetez pas !!







Le terrain favorable

C’est pas facile de changer de plans, d’abandonner des projets dans lesquels on a investi beaucoup d’energie et sur lesquels on s’est appuyé une grande partie de sa vie pour continuer à avancer.

Mais tel un petit singe qui avance de liane en liane, ou une princesse qui avance de mec friqué en mec friqué, rebondir et percevoir la vie imprévisible comme un challenge plein de rebondissements aide garder la tête hors de l’eau.

La vie n’est qu’une farce.

 


15 ans !

Mes débuts avec Boris avaient été violents.

A coté des symptômes classiques j’avais la joie de faire entre 5 et 12 crises d’angoisse par jour. J’ai toujours pensé que c’était, et resterait, derrière moi. Que j’avais la chance de ne pas avoir un quotidien parsemé de crises de panique comme bon nombre de mes frères d’armes.

MEEP MEEP mauvaise réponse !

Cette semaine, après 15 ans, c’est revenu. Pour une obscure raison.
Joie. Délectation. Hé, DuBoris, Comme le dirait l’ami Cartman, « Je t’ e*****e et je rentre à ma maison ».

 

L’avenir brillant.

Je suis dépitée par tous ces articles et discours qui prônent que 30 ou 40 ou 50 ans (au choix), « c’est le bel âge », en avançant cet argument intemporel « Vous avez une plus grande aisance financière grâce à l’évolution de votre carrière, vous avez l’argent et l’autonomie pour voyager et, de temps en temps, vous faire un beau cadeau.. car maintenant vous êtes adultes et vous en profitez ! ».

Et après, un beau jour, on nous sort « c’est fou, ils vivent vraiment en marge de la société les schizophrènes. C’est de la mauvaise volonté ».

Non, Einstein, c’est de la survie pour ne pas être profondement triste.

 

PS : Rappelez-moi de changer de psychiatre.