Aux grands maux les grands remèdes

Avec la moitié de mon traitement en moins mes journées sont plus compliquées, parasitées, floutées, araignées et tout ce qui finit par  -ées.

..MAIS comme je fais le plein de bains, d’Hercule, de Xena, de kaamelott et de café, je ris et je re ris.
Je m’accroche à toutes ces petites (grandioses) choses qui me tirent vers le haut.
Et chaque minute passée à m’amuser ou à « simplement » sourire est, en soi, une victoire sur cette maladie qui ne se guerit pas.
Non, Boris, tu ne me condamneras pas à une vie de dépression.

Le tout, en gardant bien dans un coin de ma tête qu’il y a toujours pire *lève le poing avec un air déterminé*

Un grand pouce levé aux lecteurs qui auront reconnu le grand classique auquel ce dessin fait honneur.

 

Paranoia, tu nous gonfles

Warning : article d’une journée down. Et tout va finalement bien.

Aujourd’hui la journée a été éprouvante, on peut même dire qu’elle a été très mauvaise.

Je suis en état de choc car j’ai la vive sensation que mon bébé va mourir d’une manière imminente et que je ne pourrai rien faire pour la sauver. Je suis tellement tendue/angoissée par cette intuition que je ne vais surement pas dormir et halluciner toute la nuit. (Svp j’veux bien les mygales mais pas des cadavres.) Cette sensation que quelque chose va lui arriver me rend malade. J’ai du mal à respirer, d’un côté je sais que je suis malade, d’un autre cette intuition est bien là et me bouffe. J’essaie de rationaliser, en 15 ans de maladie je l’ai bien appris mais l’angoisse ne disparaît pas. Et je sens quand même qu’un drame est imminent.

 

 

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