..Ou les octopattes prennent ma place, deuxième partie.
Parce que tourner les situations compliquées en ridicule aide à dédramatiser.
Le blog sur la schizophrénie sous forme de bande dessinée. BD teintées de psychiatrie, d'humour et de café.
..Ou les octopattes prennent ma place, deuxième partie.
Parce que tourner les situations compliquées en ridicule aide à dédramatiser.
J’ai reçu un mail d’une personne qui m’a dit que je lui faisais penser à Daria.
Ça m’a fait rire, mais y’a de ça finalement, sauf que je n’ai pas de soeur princesse !
.. Et me voici partie pour tous me les refaire! C’est obligé.
Merci cher inconnu! Du soleil, des Daria, mon quotidien s’en verra pimpé, et pas par Xzibit ! 😉
Remarque, dans la lignée Mtv, je n’aurais pas mal pris d’être comparée a Butthead non plus.
– « We’re gonna score huh huhu hu hu. » – j’dis ça, j’dis rien.
Alors que j’étais en « introspection maladive » (dixit le psy) pour comprendre pourquoi j’hallucinais des araignées partout, une hypothèse m’apparut : et si c’était un signe pour me dire que les octopattes voulaient prendre ma place ?
Bien que peu probable, j’ai eu une série d’images mentales ..et j’ai rigolé toute seule. Pendant 3 jours.
L’auto-divertissement sauve des vies.
Ces derniers jours, comme je le sentais venir à cause de l’augmentations de mes hallus, un ‘pic de maladie’ s’est pointé.
J’ai passé une délicieuse fin de semaine engluée dans un magma opaque et ondulant de formes, de pensées et d’échos. Je ne pouvais ni bouger ni parler. J’étais totalement détachée du monde physique.
Une grosse vague m’avait emportée. Mes brassards sponsorisés par Solian n’ont pas payé de mine, ils m’ont laissée flotter, mais c’est toujours mieux que se noyer.
Et donc, en pleine contemplation de tout ce qui défilait devant mes yeux, la réalité (la tienne) me semblait pardoxalement irréelle et était passée bien loin en second plan. D’ailleurs, tout ce qui s’y passait me semblait être fait d’ombres et de bruits de fond indirectement perceptibles.
Je n’étais plus « là ».
J’en ris en me disant que ce sont les seuls voyages à la côte que je m’offre. Boris me sort d’ici. Merci l’ami, c’était joli. Ou pas.
Tout ceci au grand dam de mon entourage qui, de l’extérieur, ne devine pas que j’ai été emportée par une marée haute et observent juste une sorte de poupée de cire dans un fauteuil.
Parfois je voudrais pouvoir sortir des lunettes de simulation de schizophrénie de mon chapeau et les faire tourner, car toutes mes explications leur semblent encore + insensées que mon état catatonique.
Et donc à défaut de technologie..
Beaucoup d’hallus ces jours ci.
A côté des dégâts physiques et sociaux de la maladie, y’a aussi, parfois, le matériel.
Je vous laisse découvrir ce qu’il s’est passé il y a deux jours.