Il y a exactement 6 mois, je créais un article sur ma décision de sortir de la spirale de la société de consommation. Et je m’y suis tenue!
J’avais eu une prise de conscience qui m’avait permise de rechercher mon bonheur ailleurs que dans le matériel, et de me focaliser sur l’essentiel. Puis quand on (sur)vit d’allocations, faut s’adapter.
Comme je ne suis plus capable de travailler, avec un enfant à charge de surcroît, chaque centime compte.
D’ailleurs, quand j’en vois un par terre, même si c’est inélégant et que ça manque cruellement de class, je m’abaisse et je ramasse. #ranafout #yolo.
(Et oui, même pour acheter un pain, si on est un centime trop court on ressort les mains vides).
En faisant une croix sur les plaisirs du pouvoir d’achat, cela réduit considérablement les façons de compenser les difficultés de la maladie.
Mais cela m’a obligée à m’ouvrir à d’autres choses (exemple: la créativité) et à me rappeler, qu’après tout, on n’emporte rien dans la tombe, et ce qui compte vraiment c’est d’être une bonne personne, présente et bienveillante pour autrui.
(D’ailleurs, dès que j’en serai capable, je ferai du bénévolat.)
Et le bonheur qui résulte de cette proactivité bienveillante vaut tous les iphones, ou baskets top tendance du monde.