Au temps pour moi.
Le blog sur la schizophrénie sous forme de bande dessinée. BD teintées de psychiatrie, d'humour et de café.
L’acceptation de la maladie est un combat. Réussir à positiver, à accepter une vie différente de nos attentes d’antan. C’est du boulot plein temps version cdi.
Et puis survient l’inattendu second combat, aka l’effet kiss cool : celui de devoir faire accepter, également, la maladie à ses proches. Et bien croyez-le, c’est encore plus difficile!
Mais heureusement, à côté des difficultés quotidiennes, j’ai une mère si compréhensive sur qui compter.
Et donc dans l’hopital de jour que j’ai intégré, il y’a des psychologues et des éducateurs.
Je ne sais pas si c’est une déformation professionnelle, s’ils sont sous risperdal ou s’ils ont besoin d’une logopède (=orthophoniste) mais ils…..sé…pa…rent…bien…les…sy….lla….bes quand ils me parlent et ça m’agace.
Parlez-moi comme vous vous parlez entre collègues, nom de nom!
Mais rien n’y fait, on me parle comme si j’avais 3 ans.
Ça me met clairement dans la case « tu es différente de nous », sous-entendu « tu es inférieure« .
Je dois me faire violence, continuer à y aller, même si le moral en prend un coup. Ce n’est pas gai vous savez, chez moi au moins personne ne me rabaisse. Mais il paraît qu’ « il faut » donc bon..
J’ai intégré une structure de santé mentale.
J’ai donc été confrontée à ce fameux souci, à propos duquel j’avais déjà fait un article : mélanger toutes les pathologies, Ce n’est pas toujours une bonne idée.
Tous ceux qui sont bien ancrés dans le réel nous prennent pour des fous. Donc même en nous imaginant a l’abri dans cette structure et bien il y a un gros rejet et ça fait mal.
Autant vous dire que j’ai été assez mal accueillie.
À suivre.