Une vie de rêve.

Cette maladie je la compare à un rêve éveillé couplé à un état d’ébriété continu.
Hallucinations + déréalisation. Être bourré dans un rêve, en gros.

Dans ma vie de malade non-stabilisée et sous-médicamentée, absolument tout est possible.
Les murs peuvent se mettre à me parler et je peux voir des moitié de cadavres voler devant mes fenêtres. Je flippe à tous les coups et ça me crève.
Mais tout ça, de l’extérieur, vous ne le devinez pas. 

Vous voyez juste quelqu’un de nerveux sans raison apparente. A qui on essaie, parfois même, de donner des leçons.

Lynch ? C’est du pipi de chat à côté de ma vie.

 

Lien entre santé mentale et santé physique

J’ai au maximum 2h d’activité par jour.
Par activité je ne parle pas de sport mais bien d’aller traîner 2h dans l’hôpital de jour, ou de faire une lessive ou de m’occuper de Bouclette junior après la crèche. Mais c’est déjà de trop, j’ai chuté. Boum. Au milieu de la cuisine.
On aurait pu le voir venir avec ma dégaine de zombie, mais j’avoue que je pensais que ça s’arrangerait tout seul un jour.

Mon corps a dit STOP J’EN PEUX PLUS CIAO !

2 heures c’est trop. 2h d’efforts pour rester ici dans le réel, cumulées aux fuites d’énergie dues à ma « suractivité psychique », combinées à la diminution de mes rations de nourriture au fil des mois à cause de ma peur de mourir en mangeant. Sans parler de la nervosité continue.

Les clichés du toubib ne m’ont évidemment pas été épargnés, c’était pas cool… Mais on commence à en avoir l’habitude par ici.

Conclusion : Me voici donc avec 8 de tension, position horizontale obligatoire, à boire du coca et à tomber dès que je me lève.
SU-PAYR. (Hé ! je sépare les syllabes comme l’éducatrice du cattp :D)