Mon état général décline à force de toujours puiser dans des forces que je n’ai pas. Je m’enfonce. Résultat : Hallus, voix, angoisses et plante-attitude.
Ce qui me crève c’est que mon entourage ne prenne pas en compte mon état de santé et attende de moi que je réagisse « normalement » face aux efforts à faire dans la vie de tous les jours.
Vue de l’extérieur, comme j’ai toujours mes deux jambes et mes deux bras, on ne me prend pas au sérieux lorsque j’avoue mes difficultés.
D’ailleurs, la carte de la paresse est souvent utilisée pour les désigner. C’est la malédiction des maladies mentales. Ce que les gens ne voient pas n’existe donc pas.
S’il y a une personne souffrant de schizophrénie dans votre entourage, ne soyez pas trop durs avec elle, vraiment. On a l’énergie d’une personne de 92 ans..
Bref, Boris (alias ma schizophrénie) s’éclate, j’espère remonter la pente, avoir du répit, mais je n’ai pas encore trouvé comment.