L’entou-rage

On peut essayer de positiver tant qu’on veut et trouver des astuces pour mieux gérer ses symptômes, tant qu’on se ramassera des claques par son entourage/sa famille, ce sera toujours faire deux pas en arrière à chaque fois.

Pour pallier au manque d’informations de l’entourage, prenons l’exmple du programme Profamille destiné aux proches de malades.
Il facilite la compréhension, limite le nombre de faux pas et prouve également la motivation de vouloir faire mieux et d’être bienveillant par rapport à l’individu souffrant d’une pathologie mentale. Bref, y participer c’est tout benef’ !

Il faudrait que la famille se bouge, prenne l’initiative de s’informer et surtout, d’accepter le fait que cette maladie est compliquée au point de devoir avoir recours à un programme spécifique pour en connaitre les ficelles. Et accepter ça c’est déjà un grand pas en avant.
Dans mon cas, mon entourage fait l’autruche et ne veut rien savoir, c’est dommage.. j’les sens arriver les claques à répétitions de leur part ! Ouille.

Mais je vous encourage vous, lecteurs adorés, à continuer de vous informer, que ce soit par un programme specialisé, par des blogs, des vidéos etc.. car votre comportement a beaucoup plus d’impact que ce que vous imaginez.

Prenez tout ce qui peut être bon à prendre !

La pièce n’est tjs pas tombée

Y’a des gens qui veulent être gentils, mais malgré tout leurs réflexions suintent le mépris envers la maladie mentale.

Avant d’être catégorisé malade, faut se rappeler qu’on a une (et oui une seule) personnalité et des goûts qui nous sont propres. On est humain avant d’être malade !

Allez, j’ai foi en vous, vous pouvez le faire, vous arriverez à nous considerer comme monsieur et madame tout le monde !

Obtenir le statut d’handicapé (rqth)

Sur recommandation de mon médecin, j’ai entrepris les démarches pour avoir une reconnaissance d’handicap.
Ce statut permet d’avoir accès à des services d’aide, notamment en terme d’accompagnement de recherche d’emploi.

Motivée à l’idée d’offrir un avenir meilleur à ma fille, j’ai entrepris les démarches sans savoir que ce serait un véritable champ de bataille, qu’on m’humilierait et que j’en sortirais blessée.

Après le rendez-vous mon état s’est aggravé, j’ai passé deux jours à pleurer, j’hallucine en continu et je fonctionne au ralenti.
Cette BD m’a pris toute l’énergie qu’il me restait mais il fallait que j’évacue le négatif.

Je ne vais pas être bien quelques temps, je maudis ce « médecin évaluateur d’handicap  » sur 3 générations.
(Ce n’est pas mon généraliste mais un médecin employé dans le cadre de la procédure de reconnaissance d’handicap.)

PS : je viens d’apprendre par ma psychiatre que ce médecin n’a pas le pouvoir de m’envoyer à l’hôpital, c’était un coup de bluff qui m’a coûté très cher. À moi et indirectement à ma famille qui doit s’occuper de ma fille à ma place pendant que je suis HS.

Le terrain favorable

C’est pas facile de changer de plans, d’abandonner des projets dans lesquels on a investi beaucoup d’energie et sur lesquels on s’est appuyé une grande partie de sa vie pour continuer à avancer.

Mais tel un petit singe qui avance de liane en liane, ou une princesse qui avance de mec friqué en mec friqué, rebondir et percevoir la vie imprévisible comme un challenge plein de rebondissements aide garder la tête hors de l’eau.

La vie n’est qu’une farce.