Petit guide de survie : faire face au rejet

Le rejet familial n’est pas qu’une sombre légende.
Je ne vis pas dans une ‘famille du bonheur’ dans laquelle règne compréhension et entre-aide.
C’est toujours l’âge de pierre. « Grouf elle être différente grouf, nous rejeter ça et nous rester entre gens normaux et faire du feu ».

Et vous n’aimeriez pas qu’on vous le fasse, pas vrai ?

Donc s’il vous plait, ne soyez pas le cro-magnon d’un autre malade : invitez ! Cotoyez ! Téléphonez ! Contactez comme vous le pouvez mais surtout, ne rejetez pas !!







Changer le futur !

J’ai commencé une guerre !

J’en ai marre de souffrir d’isolement, de ne rien faire de ma vie car j’angoisse dès que je mets les pieds dehors.
J’en ai marre d’être enfermée chez moi en continu et d’admirer les autres.
Ces autres qui ont toutes les libertés, qui bossent, qui conduisent et qui peuvent passer du temps dehors et vivre leur vie hors des 4 mêmes murs, à leur guise.

J’me sens inférieure à tous ceux qui vivent, et ce n’est pas agréable !! Je crie ZUT !

Un jour j’aurai 75 ans et je me rendrai compte que la maladie m’aura séquestrée chez moi et que je n’aurai pas vécu ma vie. Je serai passée à côté de plein de choses magnifiques. Et je mourrai dans les remords et les regrets en me disant « si seulement j’avais osé sortir ».

Je ne veux pas ça. Je veux vivre ma vie. Bordel de crotte !

Donc je change le futur – Maintenant – !




L’entou-rage

On peut essayer de positiver tant qu’on veut et trouver des astuces pour mieux gérer ses symptômes, tant qu’on se ramassera des claques par son entourage/sa famille, ce sera toujours faire deux pas en arrière à chaque fois.

Pour pallier au manque d’informations de l’entourage, prenons l’exmple du programme Profamille destiné aux proches de malades.
Il facilite la compréhension, limite le nombre de faux pas et prouve également la motivation de vouloir faire mieux et d’être bienveillant par rapport à l’individu souffrant d’une pathologie mentale. Bref, y participer c’est tout benef’ !

Il faudrait que la famille se bouge, prenne l’initiative de s’informer et surtout, d’accepter le fait que cette maladie est compliquée au point de devoir avoir recours à un programme spécifique pour en connaitre les ficelles. Et accepter ça c’est déjà un grand pas en avant.
Dans mon cas, mon entourage fait l’autruche et ne veut rien savoir, c’est dommage.. j’les sens arriver les claques à répétitions de leur part ! Ouille.

Mais je vous encourage vous, lecteurs adorés, à continuer de vous informer, que ce soit par un programme specialisé, par des blogs, des vidéos etc.. car votre comportement a beaucoup plus d’impact que ce que vous imaginez.

Prenez tout ce qui peut être bon à prendre !

Le bonheur gratuit

Il y a exactement 6 mois, je créais un article sur ma décision de sortir de la spirale de la société de consommation.  Et je m’y suis tenue!

J’avais eu une prise de conscience qui m’avait permise de rechercher mon bonheur ailleurs que dans le matériel, et de me focaliser sur l’essentiel. Puis quand on (sur)vit d’allocations, faut s’adapter.

Comme je ne suis plus capable de travailler, avec un enfant à charge de surcroît, chaque centime compte.
D’ailleurs, quand j’en vois un par terre, même si c’est inélégant et que ça manque cruellement de class, je m’abaisse et je ramasse. #ranafout #yolo.

(Et oui, même pour acheter un pain, si on est un centime trop court on ressort les mains vides).

En faisant une croix sur les plaisirs du pouvoir d’achat, cela réduit considérablement les façons de compenser les difficultés de la maladie.
Mais cela m’a obligée à m’ouvrir à d’autres choses (exemple: la créativité) et à me rappeler, qu’après tout, on n’emporte rien dans la tombe, et ce qui compte vraiment c’est d’être une bonne personne, présente et bienveillante pour autrui.
(D’ailleurs, dès que j’en serai capable, je ferai du bénévolat.)

Et le bonheur qui résulte de cette proactivité bienveillante vaut tous les iphones, ou baskets top tendance du monde.