Isolement et maladie mentale

De fil en aiguille, je me suis retrouvée bien seule.

Les uns me trouvant froide et je cite « éteinte de l’intérieur », les autres me trouvant toujours stressée et difficile à cerner.
Puis il y’a aussi ceux qui ont fui quand ils ont su que j’étais malade, et ceux qui se sont fatigués de m’inviter en voyant que je declinais une invitation sur deux pour de sombres raisons de santé.

Puis y’a la famille qui a coupé les ponts car évidemment je suis la ratée de la famille.
(Pour beaucoup trop de gens, ne pas travailler = rater sa vie).

En général je fais avec, il le faut bien, mais certaines périodes sont + compliquées à gérer.
Par exemple, la deuxième période la plus difficile, après les fêtes, est celle de l’été.

Lorsqu’été rime avec barbecues et terrasses pour certains, de mon côté cela rime avec frustration. Celle qui vous serre le coeur et vous déchire de l’intérieur.
Car moi aussi j’ai envie de profiter, envie d’amitié, envie de rire l’aprem ou en soirée devant un spritz, un gin tonic ou tout autre truc festif.

Mais haut les coeurs! C’est bientôt la fin ! ..Autumn is coming !

 


 

Twin peaks et peaks et colégram (ou les films d’horreur et schizophrénie)

Il y a un thème que je voulais aborder : les films d’horreur.

Même si je sais que « c’est pour du faux », je n’arrive pas à me dire que les événements qui y sont tournés sont réellement du chiqué. Tout ce que je perçois est acquis comme réel.
Ce que je vois je le vis à 300% et après je suis choquée et tremblante plusieurs jours.

Comme la fois où j’ai regardé un film avec des gens coincés dans un vaisseau dans l’espace.
Et je n’ai pas dormi plusieurs nuits parce que j’etais inquiète pour eux. #lahonte

J’ai lu que les films d’horreur étaient mauvais pour les personnes souffrant de psychose à cause du risque d’hallucinations et du stress qui en découlent. Et je confirme ! Du moins, quand on est pas stabilisé.

Et récemment j’ai craqué : la saison 3 de twin peaks est diffusée!
Ravie de revoir l’agent Dale Cooper j’ai fait une entrave à mon régime anti-horreur. Même si à la base ce n’est pas vraiment de l’horreur mais juste une série magnifiquement tordue.

J’ai regardé le premier épisode, verdict :  j’ai pas dormi 2 nuits.
j’ai eu des hallus HORRIBLES plusieurs jours et j’ai été très mal dans ma peau. Mais je suis bornée, j’ai continué et, toujours en essayant de ne pas vous spoiler, la saison 3 vaut le coup d’être regardée. Par contre je ne ferai pas d’exceptions pour d’autres séries, j’ai trop morflé.

J’avoue quand même que si je pouvais sauter dans ma télé, j’irais tout droit baffer Laura Palmer.
La BD qui va suivre va donc surtout parler aux gens qui ont vu Twin peaks !


Bonus :

 

L’entou-rage

On peut essayer de positiver tant qu’on veut et trouver des astuces pour mieux gérer ses symptômes, tant qu’on se ramassera des claques par son entourage/sa famille, ce sera toujours faire deux pas en arrière à chaque fois.

Pour pallier au manque d’informations de l’entourage, prenons l’exmple du programme Profamille destiné aux proches de malades.
Il facilite la compréhension, limite le nombre de faux pas et prouve également la motivation de vouloir faire mieux et d’être bienveillant par rapport à l’individu souffrant d’une pathologie mentale. Bref, y participer c’est tout benef’ !

Il faudrait que la famille se bouge, prenne l’initiative de s’informer et surtout, d’accepter le fait que cette maladie est compliquée au point de devoir avoir recours à un programme spécifique pour en connaitre les ficelles. Et accepter ça c’est déjà un grand pas en avant.
Dans mon cas, mon entourage fait l’autruche et ne veut rien savoir, c’est dommage.. j’les sens arriver les claques à répétitions de leur part ! Ouille.

Mais je vous encourage vous, lecteurs adorés, à continuer de vous informer, que ce soit par un programme specialisé, par des blogs, des vidéos etc.. car votre comportement a beaucoup plus d’impact que ce que vous imaginez.

Prenez tout ce qui peut être bon à prendre !

La pièce n’est tjs pas tombée

Y’a des gens qui veulent être gentils, mais malgré tout leurs réflexions suintent le mépris envers la maladie mentale.

Avant d’être catégorisé malade, faut se rappeler qu’on a une (et oui une seule) personnalité et des goûts qui nous sont propres. On est humain avant d’être malade !

Allez, j’ai foi en vous, vous pouvez le faire, vous arriverez à nous considerer comme monsieur et madame tout le monde !