L’ humour (me) sauve la vie

Je ne le crierai jamais assez fort : Riez ! Chantez faux ! Dansez !
Amusez-vous et déposez votre fardeau le temps d’une blague, vous serez soulagés !

Ma façon de voir la vie en une vidéo, car l’humour est le morceau de sucre qui aide la médecine à couler 😉

 

PS : Gloire à Dick van Dyke qui, aujourd’hui, à 91 ans, affiche toujours son sourire si communicatif !

Le rire comme thérapie

J’ai reçu des messages de personnes horrifiées par mon quotidien, je ne m’attendais pas à des réactions de frayeur sur ma vie. Ça m’a choquée.

Je tiens donc à vous rassurer : oui la schizophrénie c’est compliqué, mais non, pour moi avec ma personnalité, ce n’est pas la fin du monde. 
Parce que je suis têtue et que je refuse de me laisser sombrer.
C’est vrai parfois je souffre tellement que j’ai envie de mourir MAIS je survis, je me bats. En souffrant, certes, mais je me bats. Puis comme cette maladie fluctue il y a forcément des moments plus calmes que j’adore et qui brillent par leur contraste.
Et rien que pour ces moments de calme parsemés de café et de jolie musique, je suis contente de vivre et je trouve même que ma vie est belle.

Accrochons-nous au positif et laissons-le nous tirer vers le haut!

C’est d’ailleurs l’essence même de ce blog : essayer de positiver, dédramatiser et voir les choses sous un autre angle pour compenser le négatif ou lui donner moins d’importance.
À présent, sans être stabilisée mais avec quand même le + dur derrière moi je peux dire avec humour  :

Le fromage sans lactose est pire que ma schizophrénie.

Parce que j’ai besoin de rire, et que l’humour est mon carburant.

Sur ce, amis lecteurs intolérants au lactose : Vous êtes mes héros.
Vivre une vie parsemée de « fauxmage » au lieu de parmesan, de pizza sans mozza et heurtée à l’interdit de pudding impérial vanille…. Je vous admire !!!!

 

J’ai testé pour vous : Le Bromazepam

Le médecin m’avait prescrit un anxiolytique en prévision de mes fameuses crises d’angoisse.

Autant l’anxiété augmente les symptômes, on est d’accord, autant l’inverse a le même effet sur moi. Dès que je me relaxe trop ça part en vrille (Interdite de yoga ici). Misère.
Résultat : le bromazepam je l’ai pris deux fois et l’ai arrêté illico.
C’est comme prendre du LSD. Non merci. Je fuis en courant.
D’ailleurs, si vous croisez un jour le cousin machin version mouton courir en laissant derrière lui un long nuage de fumée, pas d’affolement, ce n’est que moi qui ne veux pas reprendre mon broma.

Mais j’avoue avoir eu de la veine car, vous le savez, mes hallus sont rarement positives mais ça s’est « bien » passé. Je ne reprendrai toutefois pas de risque en avalant à nouveau un de ces machins.

Adieu, bromazepam, je vais faire face à mes crises d’angoisse sans ton aide!
Et comme le dit Charlie dans Denver le dernier dinosaure : On n’est pas sorti de l’asperge.

Une promotion.

Suite à mes soucis de santé et aux effets secondaires (dyskinésie) dus à ma prise de neuroleptiques longue durée, la psychiatre a suivi l’avis du généraliste et a décidé de réduire mon traitement médicamenteux de moitié, puis de voir comment ça se passe.

D’un côté j’ai envie de crier youpi ! D’un autre je suis morte de trouille.

Avec la moitié de médicaments en moins, faut pas se leurrer, il va y aller freestyle l’autre chapeauté.

 

Clin d’oeil à mes années passées dans la capitale. Quand l’employeur remboursait le pass navigo, c’était chouette. La file pour le recharger, un peu moins.

15 ans !

Mes débuts avec Boris avaient été violents.

A coté des symptômes classiques j’avais la joie de faire entre 5 et 12 crises d’angoisse par jour. J’ai toujours pensé que c’était, et resterait, derrière moi. Que j’avais la chance de ne pas avoir un quotidien parsemé de crises de panique comme bon nombre de mes frères d’armes.

MEEP MEEP mauvaise réponse !

Cette semaine, après 15 ans, c’est revenu. Pour une obscure raison.
Joie. Délectation. Hé, DuBoris, Comme le dirait l’ami Cartman, « Je t’ e*****e et je rentre à ma maison ».