Lien entre santé mentale et santé physique

J’ai au maximum 2h d’activité par jour.
Par activité je ne parle pas de sport mais bien d’aller traîner 2h dans l’hôpital de jour, ou de faire une lessive ou de m’occuper de Bouclette junior après la crèche. Mais c’est déjà de trop, j’ai chuté. Boum. Au milieu de la cuisine.
On aurait pu le voir venir avec ma dégaine de zombie, mais j’avoue que je pensais que ça s’arrangerait tout seul un jour.

Mon corps a dit STOP J’EN PEUX PLUS CIAO !

2 heures c’est trop. 2h d’efforts pour rester ici dans le réel, cumulées aux fuites d’énergie dues à ma « suractivité psychique », combinées à la diminution de mes rations de nourriture au fil des mois à cause de ma peur de mourir en mangeant. Sans parler de la nervosité continue.

Les clichés du toubib ne m’ont évidemment pas été épargnés, c’était pas cool… Mais on commence à en avoir l’habitude par ici.

Conclusion : Me voici donc avec 8 de tension, position horizontale obligatoire, à boire du coca et à tomber dès que je me lève.
SU-PAYR. (Hé ! je sépare les syllabes comme l’éducatrice du cattp :D)

 

 

In my shoes

Alors que j’étais en « introspection maladive » (dixit le psy) pour comprendre pourquoi j’hallucinais des araignées partout, une hypothèse m’apparut : et si c’était un signe pour me dire que les octopattes voulaient prendre ma place ?

Bien que peu probable, j’ai eu une série d’images mentales ..et j’ai rigolé toute seule. Pendant 3 jours.

L’auto-divertissement sauve des vies.

 

Gogo gadgeto schizo !

Ces derniers jours, comme je le sentais venir à cause de l’augmentations de mes hallus, un ‘pic de maladie’ s’est pointé.

J’ai passé une délicieuse fin de semaine engluée dans un magma opaque et ondulant de formes, de pensées et d’échos. Je ne pouvais ni bouger ni parler. J’étais totalement détachée du monde physique.
Une grosse vague m’avait emportée. Mes brassards sponsorisés par Solian n’ont pas payé de mine, ils m’ont laissée flotter, mais c’est toujours mieux que se noyer.
Et donc, en pleine contemplation de tout ce qui défilait devant mes yeux, la réalité (la tienne) me semblait pardoxalement irréelle et était passée bien loin en second plan. D’ailleurs, tout ce qui s’y passait me semblait être fait d’ombres et de bruits de fond indirectement perceptibles.
Je n’étais plus « là ».
J’en ris en me disant que ce sont les seuls voyages à la côte que je m’offre. Boris me sort d’ici. Merci l’ami, c’était joli. Ou pas.

Tout ceci au grand dam de mon entourage qui, de l’extérieur, ne devine pas que j’ai été emportée par une marée haute et observent juste une sorte de poupée de cire dans un fauteuil.
Parfois je voudrais pouvoir sortir des lunettes de simulation de schizophrénie de mon chapeau et les faire tourner, car toutes mes explications leur semblent encore + insensées que mon état catatonique.

Et donc à défaut de technologie..