Ne pas cacher ses symptômes

À la moindre (ré)apparition de symptôme(s), je préviens mes soignants.

Parfois je me dis que c’est anodin et que ça n’en vaut pas la peine mais en fait ces détails ont toute leur importance.

Afin que ma psychiatre me comprenne au mieux et que j’aie un traitement adapté, je joue franc-jeu avec elle.

Je ne peux que vous conseiller de ne pas garder vos symptômes pour vous.

De mon côté, c’est systématique, lors des périodes pendant lesquelles j’ai des hallus, tout semble assez irréel/flou autour de moi, comme si mon environnement était un rêve. J’ai essayé de dessiner cet effet.

Le retour.

(Ou pourquoi j’ai disparu du net.)

j’ai hésité à la poster, mais bon, il faut que vous compreniez aussi ce qu’il s’est passé et ce que la schizophrénie peut engendrer.

Ne faites pas une généralité de mes symptômes ou réactions. Chacun est différent… Mais le dénominateur commun est la fragilité psychique.

Cette mauvaise période peut avoir l’air courte en BD mais elle a pris beaucoup de temps. Suivie par une phobie du blog, des réseaux sociaux et de ma tablette car tout ce qui etait informatique me faisait repenser aux insultes.

Avec ça j’ai même loupé un contrat d’édition ! Je l’ai reçu et puis paf..

j’ai été à deux doigts d’effacer le blog, plusieurs fois.

Maintenant je vais mieux, j’ai repris du poids et je me suis (un peu) remusclée 🙂