L’aphoriste

Tristesse.

Les bonnes personnes, celles ne jouant pas au jeu des apparences et de la domination, celles qui ont des principes et des valeurs, se font rares. Elles mènent un double combat.

– Rester fidèle à soi même, à ses valeurs.

– Se protéger de la société, de la douleur sous toute les formes qu’elle peut infliger et qui pourrait nous faire renoncer à ce qui nous anime. Par facilité et pour ne plus souffrir.

Quand à ce combat se rajoute celui d’une maladie, les dés sont pipés.

Nico alias Enash, alias l’aphoriste a décidé de partir.

 

4 Comments

  1. Ivany
    30 août 2017

    Bonjour Bouclette, dis moi je n’ai jamais compris, Nicolas était schizophrène ou avait la maladie de Lyme ? Je le suivais aussi. Merci pour ta réponse.

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    1. Bouclette
      30 août 2017

      Coucou Ivany.
      Nicolas était sous neuroleptique et fréquentait le forum « schizophrénie ». Apparemment ses infections lui donnaient des symptômes similaires à la schizophrénie.
      Je n’avais jamais creusé la question plus loin que ça car il m’avait dit que tous ses troubles avaient une origine bactérienne.

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  2. Copper Lebrun
    10 septembre 2017

    Oui Bouclette, je le « connaissais » aussi virtuellement depuis quelques années. Son testament est visible ici https://www.facebook.com/sara.c.roche.3/posts/10206271611427820. Il était effectivement atteint de la maladie de Lyme et en proie à une grande souffrance psychique.

    Je tiens à dire que sa mort est entièrement due à des causes sociétales… il tentait de corriger son état avec des réformes alimentaires, mais, comme ça a aussi était le cas pour moi (nous avions échangé sur le sujet, j’étais dans un état de faiblesse physique aussi) la souffrance psychique empêchant de prendre les bonnes décisions dans ce domaine et privés d’aide extérieure adaptée, nous dépérissons. Ses idées suicidaires étaient devenus incontrôlables avec la peur bien légitime d’être drogué et torturé dans un hôpital psychiatrique : une vérité cachée à la plupart des gens et qui me fait dire que notre société est bel et bien concentrationnaire, on déporte les déviants (=neuro-racisme) pour les faire mourir (défaut de soins = euthanasie lente dans le cas de ces personnes).
    Quelque chose me dit toutefois que sa mort n’a pas été en vain.

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